Officiellement, la taxe sur les boissons sucrées est entrée en vigueur le 1er janvier 2012. Les fabricants de sodas, laits aromatisés ou jus de fruits sucrés doivent verser 7,16 euros par hectolitre. Le gouvernement avait avancé l’argument de la lutte contre l’obésité pour justifier cette taxe très controversée, adoptée en décembre 2011 par le Parlement. S’était ajoutée la volonté d’alimenter les caisses de l’Etat pour financer un allégement du coût de la main-d’oeuvre agricole. Sur les 280 millions d’euros attendus par an, 160 millions devaient y être consacrés. Avec un objectif : baisser les salaires au smic d’1 euro par heure. Une mesure voulue par les producteurs de fruits et de légumes, en crise. « La mutuelle MSA nous a annoncé au premier trimestre qu’elle allait entrer en vigueur, puis plus rien », témoigne Bruno Darnaud, président de l’AOP pêches et nectarines.
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