«

»

Actualités filières

L’abricot Bergeron à nouveau impacté par la grêle
Dans la nuit du 6 au 7 juillet dernier, de nouveaux orages de pluie et de grêle ont touché la Région Rhône-Alpes. Les communes de Larnage, Chantemerle les Blés, Saint Donat, Saint
Barthélémy, Bren…, haut lieu de la production d’abricots, ont
été touchées sévèrement. Pour la dizaine d’entreprises de l’Association d’Organisations de Producteurs (AOP) pêches et abricots de France impactées, les pertes sont estimées entre 4 500 et 5 000 tonnes, qui s’ajoutent aux tonnages perdus suite à l’orage du 15 juin dernier. C’est une part importante des abricots Bergeron qui est, soit perdue, soit rendue impropre à la commercialisation en frais.
Sources- communiqué de Pêches et Abricots de France


Canicule : dégâts limités sur les fruits d’été
La canicule a provoqué des dégâts sur la production de pommes du sud de la France. En revanche, elle n’a pas affecté les vergers de pêches et nectarines. S’agissant des abricots, elle est responsable de quelques dégâts, cependant limités, dans les vergers d’abricots du nord du Roussillon et en Costières. 

Bon début de campagne pour les pêches et nectarines
Avec un début de saison favorisé notamment par la météo de la fin juin, la campagne des pêches et nectarines a passé le cap du 14 juillet, ce « fameux » pic de production que la filière appréhendait autrefois, et dont les spécialistes s’accordent à dire aujourd’hui qu’il n’est plus vraiment d’actualité. Cependant, la mauvaise météo de fin mai-début juin, qui a été à l’origine de nombreux arrêts de sève, n’est pas sans conséquences car la production présente une proportion de fruits de petits calibres plus importante que d’habitude. Cela étant, la qualité est au rendez-vous cette année. Le marché européen qui était sain en début de saison, s’est durcit à la mi-juillet. En France, la demande était forte, et les niveaux de prix ont été « honorables ». Par ailleurs, la distribution continue à jouer la carte de la pêche française.

L’abricot dans la tourmente des prix bas
Concernant le marché de l’abricot, la situation est plus complexe car il faut croiser les données des différents bassins de productions. Le Roussillon a abordé la campagne avec une petite production, contrairement au Gard et à la Crau qui surfent sur de gros volumes.  Quant à Rhône-Alpes, son potentiel de production d’abricot, notamment celui de Bergeron, a été entamé par les aléas climatiques et les épisodes de grêle qui sont à l’origine de pertes de près de 30 000 tonnes d’abricots environ suite aux intempéries du 15 juin, auxquelles s’ajoutent les pertes estimées à 5 000 tonnes consécutives aux orages de grêle survenus du 6 au 7 juillet. A la mi-juillet, le marché de l’abricot était en difficulté car les volumes étaient trop importants sur le marché français. Cette situation est liée au fait que l’abricot français n’est plus proposé sur le marché allemand qui affiche des références de prix trop basses (1 euro/kg). Quant aux prix pratiqués sur le marché français, ils étaient également bas à la mi-juillet, de l’ordre de 1,60 euro à 1,80 euro/kg pour des fruits de calibre AA. Dans ce contexte de marché peu favorable, la filière attendait la rentrée du Bergeron…